mercredi 11 mai 2011

L'hôtel, ou le paquebot sur les rails

Le Belvédère du rayon vert - Cerbère

Hôtel de prestige (construit entre 1928 et 1932 par l'architecte Léon Baille) destiné à accueillir les voyageurs à destination de l'Espagne le temps d'accomplir les formalités de douane. Seul le rail permettait de traverser la frontière (pas de route si ce n'est le chemin des douaniers).  Erigé entre la mer et la voie ferrée, le bâtiment-paquebot était équipé d'une salle de restaurant, d'un cinéma et théâtre, d'un court de tennis sur le toit-terrasse... d'où avec un peu (beaucoup) de chance, il était possible de contempler le fameux rayon vert lorsque le soleil se lève sur la mer. En 1936, la guerre d'Espagne signe sa fin. Longtemps désaffecté, il est classé monument historique en 2002 pour sa conception entièrement en béton-armé.

Vues intérieures

La salle de restaurant

Le bar pour entractes

Le standard

7 commentaires:

  1. Depuis le temps que je me disais que je devais essayer de trouver à me garer pour visiter et cliquer, l'envie d'y retourner est désormais encore plus grande !
    Et le N&B lui va très bien.

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  2. Le N&B lui va mieux que la couleur, à mon avis. A faire, vraiment. La gardienne, sympa, te laisse cliquer sans modération. Et la salle de cinéma "dans son jus", géniale (photos floues malheureusement.

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  3. A faire. Rien que pour la salle de cinéma "dans son jus" (photos floues). Et puis la gardienne, très sympa, laisse déclencher sans modération.

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  4. Ces photos sont excellentes. Elles figent le temps de l'endroit, donc le N&B s'y prête à merveille. Quelle atmosphère. Bravo.

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  5. Merci Tom. Il existe encore des lieux où il suffit de pousser la porte pour être ailleurs. Et je confirme le N&B, pour le béton armé et les peintures qui s'effritent, c'est préférable.

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  6. Ces images m'évoquent un vieux roman d'Hemingway, ou une histoire sombre des années 50 qui se passerait aux états-unis. Assez Hitchcock, et très bon pour mon imaginaire.

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  7. Plutôt fin des années folles de la bonne vieille Europe, sur fond de commerce des oranges entre la France et l'Espagne. Avec le peintre andalou qui a recouvert les murs de fresques pour payer sa note qui devait être aussi salée que la mer en face. Pourquoi pas.

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